Fête communale : Le Programme
Actualités
23 Mai 2023
Le comité des fêtes du Merlerault a dévoilé le programme de la fête communale des samedi 3 et dimanche 4 […]
Actualités
Les 100 de l’ASM, déjà une semaine !
Il y a tout juste une semaine, les footballeurs ont fêté le centenaire de leur club au stade Guy-Jean.
L’ASM a été créée le 22 février 1922 par quelques passionnés de ballon rond, autour de Alfred Deschamps, qui fut le premier président de l’association.
Environ 200 personnes étaient rassemblés au Stade Guy JEAN ce samedi 10 septembre.
Le 15ème président du club, Laurent Berger, a rappelé les moments forts de ces deux dernières décennies, avec les seniors A, finalistes de la coupe Henri-Sillière en 2009 ; les montées successives en 2004, 2010 et 2011, avec le challenge du fair-play. Le foot loisir, créé en 2001 par Pascal Jean et Sylvain Leborgne, a gagné trois fois la coupe de l’Orne, en 2002, 2003 et 2004 et deux fois finaliste du challenge Jean-Claude Bigeon. Laurent Berger a exprimé le vœu de revoir des équipes de jeunes et une équipe senior sur le stade le dimanche
.
Sébastien Gourdel, président du district de l’Orne de football et président de la CDC VAM, a félicité les dirigeants de l’ASM pour la longévité du club.
Laurent Marting, conseiller régional, a insisté sur le fait que le club est bien tenu, grâce à l’engagement de tous
.
Martine Gressant, maire, a rappelé la très bonne ambiance qui a régné et règne encore au sein de l’ASM.
Malgré la météo capricieuse, les joueurs et anciens joueurs ont eu à cœur de chausser les crampons pour marquer les 100 ans avec une rencontre inter-générationnelle.
Le mot de la fin est revenu à Pascal Jean :
« Le personnage central de cet anniversaire, c’est Philippe Bouvier, qui depuis un quart de siècle (fin des années 90), est revenu dans son club de cœur et en a pris la présidence. Avec ton équipe des anciens de l’ASM, vous êtes des modèles. Tu peux en être fier.
«
Une plaque a été apposée sur le mur des vestiaires qui porteront désormais le nom de Philippe Bouvier
A l’annonce des 100 ans de L’ASM autour de nous, il a été rétorqué que beaucoup de clubs aurait à fêter leur centenaire cette année, mais l’ASM, n’est pas un club comme les autres, il a été et il reste unique avec ses structures et ses hommes qui en ont fait son histoire.
En 1922, le foot au Merlerault est le sport le plus pratiqué : populaire, accessible, gratuit, le loisir du dimanche à portée de … pieds.
Le terrain de foot est situé, route de Montmarcé, un champ transformé en terrain, sans forme précise, mais avec 2 buts à chaque extrémité, des joueurs et des spectateurs.
C’est en 1966 que le conseil municipal présidé par Mr Paul ROSSARD, décide d’aménager le terrain où nous sommes aujourd’hui avec à proximité la pétanque, des annexes, dont le foyer et les vestiaires. Ce complexe sportif est voisin de l’école publique et du groupe d’observation scolaire, demi collège se composant d’une 6ème et d’une 5ème.
Dans les années 1970, 1980, l’ASM dépend de la ligue de Basse-Normandie, d’un district et voit évoluer plusieurs divisions : débutants, poussins, minimes, encadrés par de bonnes volontés, puis des cadets, Juniors, seniors, tous responsables pour gagner.
Les couleurs du club sont le bleu et le blanc. Les chaussures sont en cuir noir avec des crampons acérés pour tacler l’adversaire. Ces chaussures sont variablement cirées par le joueur ou la mère du joueur ou l’épouse. Pour le soulagement de tous, c’est Mme BOUVIER, la maman de Philippe qui organise la blanchisserie des maillots et des shorts, la seule consigne à respecter est la livraison de la tenue souvent boueuse, avant le lundi soir.
En ces temps-là au Merlerault, la vie sportive est rythmée par le foot avec le lundi, la lecture des résultats au Bar des Sports, au milieu de la semaine, les entrainements reprennent, le dimanche, les équipes se retrouvent pour le match au sommet à domicile ou en déplacements, permettant de découvrir les confins du département de Céton à Crouttes.
Après le match, place à la 3ème mi-temps, on refait le match, et pour se donner du courage en cas de défaite, on entonne avant de se séparer une chanson paillarde au refrain que j’ai modifié poliment pour l’événement :
« Non, non, non, l’ASM n’est pas morte, car elle … joue encore,
Non, non, non, L’ASM n’est pas morte, car elle … gagne encore ».
L’ASM, c’était aussi un groupe d’amis, mobilisé pour une haie d’honneur sur le parvis de l’église, le ballon blanc et noir au bout du bras pour le mariage d’un footballeur.
Après les années 2000 comme partout ailleurs, le sport se diversifie, il y a le tennis, le tennis de table, le judo, le rugby. La mère, l’épouse, la cellule familiale, le joueur évoluent dans une nouvelle société, libre, avec plein de sports à leur portée, kilomètres en sus compris, aux jours choisis, sans contraintes.
En 2009, les temps changent : la Fédération Française de Football interpelle la municipalité sur deux points :
1) la main courante en bêton est trop dangereuse, elle est à déposer,
2 ) le terrain de 98×63 n’est plus conforme. Il doit être remplacé par un terrain de 105 X 68.
Mr Le Maire, Roger BUNEL et le premier adjoint, Mr Guy Jean, présentent le projet à l’équipe municipale d’un nouveau terrain comme il se doit, avec tous les aménagements alentours. L’équipe municipale adhère à la proposition. Le montant s’élève à 150 000 € avec financement extérieur de 60 %. En parallèle, l’équipe municipale mène de front un autre projet d’envergure : la réhabilitation des halles à la mairie. Le terrain de foot est livré et inauguré en 2012. Le complexe sportif est baptisé stade Guy JEAN.
Depuis quelques années, l’ASM a glissé vers le foot loisir avec de jeunes gens de 35 ans ou moins.
Les membres ont toujours plaisir à se retrouver le vendredi soir. Tout comme ils ont plaisir à nous recevoir ce week-end pour fêter ce centenaire. Le refrain de l’ASM est toujours d’actualité : Non non non l’ASM n’est pas morte, elle aura eu le mérite d’exister, de vibrer lors de ces années de gloire, de nous donner du plaisir avec son lot de souvenirs.
L’ASM a joué collectif et a gagné. Pendant 100 ans, elle a su rassembler des joueurs, des spectateurs, des bénévoles, des passionnés, des « petites mains », des traceurs de terrain, des détecteurs de jeunes sportifs pour classes de foot, des dirigeants, des présidents, et c’est l’un d’eux que l’association soutenue par la municipalité va mettre à l’honneur aujourd’hui. Pour cela, je fais une passe à Pascal JEAN (pour Vestiaires Philippe BOUVIER).
Martine GRESSANT – Maire